lundi 29 octobre 2012

C'est lundi, que lisez-vous ? (15)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !


Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire

Je suis actuellement à la fin d'une correction d'un recueil de nouvelles. 
J'enchaîne avec un manuscrit venant des Nouveaux Auteurs.


Mes lectures suivantes




Et vous, que lisez-vous ?



vendredi 26 octobre 2012

Serum S1/E3 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza


196 pages

J'AI LU 
27 juin 2012




Malgré l'aide précieuse du docteur Draken - qui a décodé une partie des visions d'Emily - le détective Lola Gallagher n'a pas réussi à empêcher l'enlèvement du couple Singer. Qui est caché derrière cet enlèvement ? La mémoire d'Emily cache-t-elle leur véritable identité et leur dessein ? Mais surtout : où est passé Draken, devenu introuvable depuis quelques jours ?

En cas d accoutumance à la série Serum, consultez notre site : www.serum-online.com



Bon ben ça y est, j’ai été piquée… Je suis devenue une Sérum-addict !!! Aaaaaah vivement la suite !!!!!


Que dire pour ne rien gâcher ???!!! Franchement cela devient de plus en plus difficile ! Les rebondissements sont toujours présents, ce qui donne toujours autant de rythme à la lecture. La façon d’écrire est toujours la même, et j’avoue que c’est fort agréable : les auteurs vont toujours à l’essentiel en plantant un minimum le décor.

Des personnes sont un peu plus mises en avant dans ce tome. Des théories sont élaborées. Des faits viennent faire écrouler des rêves… On aura des décès, des revirements de situations, ce qui rend toujours une avancée inattendue. On pense pouvoir se reposer sur quelque chose de solide, mais là vient un chapitre qui fait ébranler nos hypothèses. Dans ce cas il est préférable de simplement se laisser guider et se laisser engouffrer dans ce thriller.

Je vous le confirme : cette série est vraiment intéressante à suivre, et si vous n’êtes pas encore convaincu, lisez ne serait-ce que le premier épisode, là où tout démarre, et beaucoup de choses importantes y sont annoncées.


jeudi 25 octobre 2012

Serum S1/E2 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza


218 pages 

J'AI LU
28 mars 2012




1773 : Mesmer invente l'hypnose 
1886 : Freud invente la psychanalyse 
2012 : Draken invente le sérum 

Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient profond d'Emily Scott. Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire. Mais quand les morts suspectent se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?


En cas d accoutumance à la série Serum, consultez notre site : www.serum-online.com



J’ai lu l’épisode 1 il y a quelques mois. Je n’étais pas devenue addict mais l’histoire était quand même bien prenante. Je ne suis toujours pas piquée par le sérum mais ma lecture fut quand même bien agréable !


Ce que j’aime par-dessus tout c’est le fait que l’on va toujours droit au but, aucun blabla bien inutile, on sent bien que l’on ne perd pas notre temps ! Je l’ai une fois de plus lu très rapidement, mais ce tome est plus étoffé que le précédent. Je me suis donc sentie moins frustrée en fermant le livre.

Le précédent roman ouvrait le bal, mettant les personnages et l’intrigue en place. Là on entre dans les fins fonds du gouffre avec Lola, notre flic héroïne et Emily, amnésique qui essaie de retrouver la mémoire, et qui nous fera quelques révélations…

J’aime beaucoup les personnages, j’aime beaucoup le stress qu’ils génèrent autour d’eux. J’aime toujours autant la façon que les auteurs utilisent pour nous intégrer dans l’histoire, avec les flashcodes qui nous mettent dans l’ambiance… C’est un concept innovant et qui fait son effet !!!

Je m’en vais lire le tome 3. Et un conseil : si vous aimez les polars, tentez l’expérience… Je n’ai pas trouvé d’avis négatif sur cette série et je vous la conseille moi-même !



Serum S1/E1 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza


192 pages 

J'AI LU
28 mars 2012



Ceci fait référence à une lecture datant de juin 2012, je n'avais pas encore bien élaboré mon blog, et je ne l'avais pas fait apparaître dans mes lectures. Je le mets aujourd'hui car je viens de terminer l'épisode 2.



1773 : MESMER INVENTE L HYPNOSE
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
                                                      2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM

Une injection.
Sept minutes pour accéder au subconscient d Emily Scott.
Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.
Quelques jours pour empêcher le pire.

Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?


En cas d accoutumance à la série Serum, consultez notre site : www.serum-online.com





Voilà un genre de bouquins qui innove bien ! J’avais connu Doggy Bag de Djian en plusieurs tomes, qui se voulait refléter une sitcom. Ici on a droit au même style : une énigme policière comme on aime voir à la télé. L’intrigue, le suspense, tout y est dans ce tome, les personnages sont racontés sans s’étendre, et ce que j’aime par-dessus tout c’est qu’il n’y a pas de description inutile. Le blabla pour meubler, je n’aime pas ça.

Là où il y a innovation aussi, c’est au niveau des flashcodes. Je n’ai pas pu en profiter mais apparemment ça ajoute une atmosphère à la lecture, et c’est une sacrée trouvaille.

Ce livre a beaucoup de qualités. On nous promet une histoire palpitante, et nous donne une envie de toujours en savoir plus ! D’où une addiction qui arrive. Mais à quel prix !

Ce que je regrette ici, c’est qu’au final le livre se lit trop vite, et même s’il n’y a pas de description inutile, on arrive vite à la fin. Et quand on fait le bilan… Il s’est passé des choses, extras même, mais pas tant que ça. J’ai remarqué que je lisais entre 30 et 40 pages par ¼ d’heure. J’ai donc mis près d’1h30 à le lire. J’ai eu le malheur de lire la quatrième de couverture à 60 pages de la fin. J’ai pesté !!!! Au final je m’attendais à ce qui allait se passer. Et c’était exactement ça. Puis mon regard est descendu sur le prix… 6€ pour une mini-lecture… Heureusement que je ne l’avais pas acheté… Mais le souci est que j’aimerais découvrir la suite, et la fin dans x années. Mais 6 euros à chaque tome… Il faudra que j’y réfléchisse quand je serai devant le fait accompli. Je ne suis pas devenue une « Sérum-addict » mais commencer une telle histoire et ne pas pouvoir lire la suite qui nous promet tellement de choses… c’est vraiment frustrant !

En bref, pour moi, une lecture très intéressante, pleine de promesse pour la suite, mais je n’ai pas encore été piquée par ce Sérum. A voir avec les prochains tomes.



lundi 22 octobre 2012

Paradise de Simone Elkeles


322 pages
LA MARTINIERE

12 janvier 2012




Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée. Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre. Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon, pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie. Un garçon qu'a priori, Maggie aurait préféré oublier...



Ceci est le deuxième roman que je lis de Simone Elkeles, après Irrésistible Alchimie qui est sorti en 2008. Je suis contente de les avoir lus dans le bon ordre.

Simone Elkeles a un don : elle retranscrit parfaitement les histoires d’amour, mais surtout les histoires entre 2 personnes qui n’auraient jamais dû être ensemble. Mais voilà, ce qui me gêne dans tout ça, c’est que ces 2 lectures se ressemblent un peu trop à mon goût. Mon plaisir à lire Paradise en fut gâché… Je pensais lire un style assez différent, car les auteurs essaient généralement de ne pas reproduire toujours les mêmes schémas, mais là, au lieu d’une histoire d’amour entre un rebelle et une bourgeoise, on a une histoire d’amour entre une fille victime d’un accident et celui qui l’a causé. J’ai beaucoup trop retrouvé de sentiments, de situations entre autres qui m’ont rappelés ma première lecture. Tout comme le découpage des chapitres. C’est là aussi Maggie, l’héroïne, et Caleb, le jeune homme en question, qui exposent leur vie tour à tour. Alors on aime ou on n’aime pas… De mon côté, j’ai été trop surprise qu’elle ait fait le même style de roman.

Outre ça, l’histoire en elle-même est bien. La narration est excellente, les personnages sont très attachants, et ce qui est appréciable par-dessus tout sont les revirements de situation. L’auteure place des coups de théâtre là où l’on ne s’y attend pas, et franchement j’ai vraiment aimé ça.

Maggie est une fille bourrée de complexes, surtout depuis son accident. Elle aimait profondément celui qui l’a renversée. Et ce jour-là elle lui a avoué ses sentiments ainsi que l’infidélité de sa petite amie Kendra, ce qu’il n’a pas cru une seule seconde et qui l’a entraîné dans une rage folle. Moins d’un an après le drame, Caleb sort de prison, toujours aussi chamboulé par ce qui est arrivé à sa voisine et ex-amie de sa sœur jumelle. La culpabilité le ronge tellement qu’il voudrait s’excuser auprès d’elle et pouvoir réparer les dommages. Sa sœur jumelle, Leah, est quant à elle assez difficile à percevoir… Elle évite sa meilleure amie depuis son accident, ce qui provoque à Maggie un renfermement sur elle-même un peu plus fort.

Les moments les plus agréables sont, je trouve, ceux qui tournent autour de Mme Reynolds, une personne âgée qui relie Maggie et Caleb sans le vouloir. Mais grâce à elle, leur histoire va prendre forme…

Je dois être la seule à être dérangée par les similitudes avec Irrésistible Alchimie, car nous avons ici un très bon roman avec de très bons arguments qui sont exposés et ressentis par les personnages principaux. C’est quand même un très bon roman.


C'est lundi, que lisez-vous ? (14)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.


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vendredi 19 octobre 2012

Night School de C.J. Daugherty


468 pages
 Robert Laffont - Collection R

10/05/2012




Qui croire quand tout le monde vous ment ?
Tout l’univers d’Allie Sheridan menace de s’effondrer. Elle déteste son lycée. Son grand frère a fugué. Et elle vient de se faire arrêter par la police pour vandalisme. Une fois de plus. C’en est trop pour ses parents qui décident de l’envoyer loin de Londres et de ses mauvaises fréquentations, dans un internat perdu dans la campagne et au règlement quasi militaire. Avec son architecture gothique et son personnel en livrée, l’école privée Cimmeria semble tout droit sortie d’une autre époque. On y travaille dur. Ni les ordinateurs ni les téléphones portables n’y sont autorisés. L’établissement est fréquenté par un curieux mélange de surdoués, de rebelles et de fils de millionnaires. Mais, contre toute attente, Allie s’y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire et ténébreux, aussi fascinant que difficile à apprivoiser… Peu après son arrivée, cependant, des événements étranges commencent à se produire : Allie est attaquée dans le parc, des élèves inscrits à la très secrète et très fermée « Night School », dont les activités demeurent un mystère pour qui n’en fait pas partie, rentrent blessés de leurs activités. Pire, le soir du bal, une camarade est assassinée de façon horrible… Allie prend alors conscience qu’il se joue à Cimmeria des choses beaucoup plus obscures que ce qu’on veut bien lui révéler. Ses camarades, ses professeurs, et peut-être même ses parents, lui cachent d’inavouables secrets. Cernée par les mensonges et le danger, Allie devra rapidement choisir à qui se fier.




Night School est un roman de la Collection R, que je découvre petit à petit et que j’aime de plus en plus.
Nous y faisons la connaissance d’Allie, lycéenne en proie à de l’anxiété, développée par la disparition de son frère. Elle est devenue une fille tellement perturbée et rebelle que ses parents décident de la mettre dans un internat, qui, au fil des jours, se révélera pas comme les autres.
Allie va tout d’abord détester cet endroit, et maudire ses parents, puis elle va petit à petit s’en amouracher et découvrir des personnes à part : certaines très réconfortantes, d’autres assez déconcertantes. Elle va placer sa confiance en des élèves et se rendra compte que certains mentent, et d’autres qu’elle aurait évités se révèleront bien plus fiables. Elle se sentira épaulée à différents moments par différentes personnes, ce qui d’ailleurs donne un intérêt particulier à l’histoire. On sent que les personnages évoluent. On pense les connaître, mais au final on les redécouvre totalement à différents moments du récit.
J’aime beaucoup le personnage de Carter. Il a une personnalité qui me plaît et qui va très bien avec celle d’Allie. On a l’impression qu’ils se complètent.

Il y a plusieurs moments que j’ai particulièrement aimés dans ce livre. Mais je vais éviter de les énumérer car je n’ai pas envie que de futurs lecteurs aient déjà un aperçu des moments forts. L’auteure m’a conquise. Je ne me suis pas sentie exaspérée par les situations, les dialogues, les personnages, les histoires d’amour, comme cela m’est arrivé dans certains romans de ce style ces derniers mois. Night School a dégagé quelque chose de très fort tout au long de ma lecture, ce qui m’a obligée à éviter de le lâcher longtemps. J’ai fait une moyenne de 150 pages par jour, en trois jours il était terminé ! Autant dire que je ne me suis vraiment pas ennuyée !!!

Non vraiment, j’ai hâte de lire le tome 2 dont la sortie est prévue le 22 novembre 2012. J’aime tout ce qu’il se passe dans ce premier tome, et la fin ne nous laisse pas vraiment en suspens comme souvent. Une période de la vie d’Allie vient de se terminer, et dans le tome 2 elle va découvrir une partie de l’internat bien mystérieuse jusqu’ici…




jeudi 18 octobre 2012

Envie d'une recette aux marrons ?

Ma fille est allée chercher des châtaignes avec sa classe dans la forêt près de chez nous. Et en les nettoyant, j'ai eu une soudaine envie de faire un repas à base de marrons (que j'ai achetés sous vide il y a un an) et en furetant sur mon application Marmiton, j'en ai ressorti une très bonne recette !

En voici le lien : Blancs de poulet aux marrons et aux champignons

J'ai suivi la recette à la lettre, j'ai accompagné le poulet de riz, et on s'est ré-ga-lé !!! A refaire !!!




mardi 16 octobre 2012

Le Magasin des Suicides de Jean Teulé


  • 157 pages
  • 28 mars 2008
  • Pocket



Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.




Quelle sacrée idée il a eu Jean Teulé ! Et quel bon moment j’ai passé !

Je sais que ce n’est pas le style habituel de cet homme, mais il paraît que c’est quand même un bon premier bouquin pour le découvrir… Car en effet j’ai souhaité m’attaquer à l’œuvre de l’auteur. Et je ne compte pas m’arrêter au « Magasin des suicides » ! Ces derniers temps, il y a beaucoup de tapage autour de ce livre, dû à la sortie de l’adaptation en film d’animation. Quelle bonne idée vous dirais-je ! Je ne l’ai pas encore vu, mais connaissant clairement la tête de Monsieur et Madame Tuvache, j’ai pu clairement les imaginer dans cette histoire. Je me suis créé mon propre film dans ma tête, et c’était TOP !

J’ai envie de dire que j’ai (presque) tout aimé : l’humour très noir, les idées génialement trouvées par Mr Teulé pour réussir à mettre fin à ses jours, le contraste rondement mené entre « nous » et « eux », et aussi le contraste entre « eux » et « le petit dernier de la famille qui a la joie de vivre et qui est susceptible de la transmettre à toute personne s’approchant trop de lui ». Et ce chic gosse s’appelle Alan. On pourrait dire que c’est un gamin pas comme les autres, alors qu’en fait il est normal, mais ses parents, son frère et sa sœur sont tout le contraire. Les parents sont là pour satisfaire les suicidaires, et qu’ils ne se ratent pas. Ils doivent donc les inciter à arriver à l’acte et trouver le moyen de les satisfaire avec leurs divers produits, tous bien étudiés. La sœur obtient comme cadeau d’anniversaire le baiser empoisonné qu’elle va utiliser pour satisfaire les clients et leur envie pressante d’en finir. Le frère est limite cadavérique et est de la même trempe. Ils s’entraident tous pour faire du magasin un endroit où les gens n’auront plus besoin de revenir. Mais Alan est là ! Et c’est le bon dieu en personne ! Il aime répandre la joie et la bonne humeur, il cherche à rassurer les clients et leur montrer la vie au-delà de ses apparences. Ce qui a le don d’agacer les parents !
Mais Alan va s’en aller et le père va tomber en dépression. Et là… c’est le drame… ou l’inverse !

On a là une bonne leçon d’humour sous fond de réalité. Le suicide… c’est tellement d’actualité de nos jours ! Et pourtant il suffirait de gratter un peu nos vies ou de trouver le petit Alan qui redonnerait espoir ! Je caricature un peu mais c’est bel et bien ce qui est démontré dans ce roman. La jeunesse et l’innocence sont là pour donner de l’amour…

J’ai beaucoup aimé ce petit roman. J’ai beaucoup ri, rien que pour ça je le relirai avec grand plaisir. Il y a plein de petites choses tellement folles !!!! Rien que les moyens vendus pour se suicider, c’est tellement bien trouvé ! Il y a aussi plein de répliques qui sont poilantes tellement c’est glauque mais bien dans le thème du magasin ! Non là vraiment, Jean Teulé m’a ravie !!!

Et pour ce qui est de la fin… Le « final » qui plaît tant au lecteur et qui est généralement inattendu… eh bien je ne voyais pas le roman se terminer exactement de cette façon, mais l’histoire en elle-même nous menait à quelque chose de ce genre… D’où mon scepticisme… C’était bien trouvé, oui, mais ça ne m’a pas plus emballée que ça… Et je me suis sentie tellement bizarre de penser ça que j’ai relu les derniers chapitres plusieurs fois et non, mon opinion n’a pas changé. Alors ce qui me gêne peut-être est ce rapide revirement de situation, même si l’on accentue sur la mort tout le long du bouquin, il n’y a pas assez de moments noirs pour contraster avec cette fin. Après c’est mon goût à moi, j’espère ne froisser personne en écrivant cela. Mais je n’arrive à interpréter mon sentiment que comme ça.




Teaser Tuesday (7)



Teaser Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire mis en place par MizB de Should Be ReadingN'importe qui peut participer, il suffit de faire ce qui suit :
  • Prenez votre lecture actuelle 
  • Ouvrez une page au hasard 
  • Partagez deux phrases de cette page. 
  • Attention à ne pas inclure de spoilers, ne pas trop donner d’information sur l’avancée du livre, pour ne pas le dire aux futurs lecteurs. 
  • Indiquez le titre et le nom de l’auteur afin que l’on sache de quel livre les extraits sont tirés.


Je suis en train de me régaler avec Night School de C.J. Daugherty. Je n'en suis pas encore à la moitié.


Je me rends à la page 262 :
"Elle avait beau savoir que c'était absurde, une peur panique la poussa à dévaler l'escalier. Dans le silence, le bruit discret de ses semelles sur les marches semblait assourdissant."


lundi 15 octobre 2012

C'est lundi, que lisez-vous ? (13)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.


Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire



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vendredi 12 octobre 2012

Cathy's Book de Stewart/Weisman/Brigg


  • 191 pages
  • 23 octobre 2008
  • Bayard Jeunesse




Ça ne va pas fort dans la vie de Cathy depuis quelques temps : son père est décédé brutalement, la laissant, seule avec sa mère, et dans un profond désarroi. Ses résultats au lycée s'en ressentent, elle a complètement décroché, au grand dam de sa meilleure amie Emma, qui ne cesse de l'encourager, en vain. Et puis elle vient de se faire plaquer par son petit ami Victor, un Chinois d'une vingtaine d'années auréolé d'un certain mystère ; elle décide de raconter leur brève idylle dans son journal intime. Cette rupture ne serait pas la fin du monde, si elle n'avait retrouvé, au lendemain de sa dernière soirée avec Victor, une trace de piqûre au creux de son coude... Victor a-t-il quelque chose à voir avec ça ?
Il n'en faut pas plus pour qu'elle décide de fouiner dans la vie de cet homme dont elle ne sait presque rien...




Quelle idée originale ce bouquin ! Il s’agit en fait du journal intime de Cathy agrémenté de ses propres dessins. Dans une pochette fixée à la couverture cartonnée se trouve des indices qu’a récupéré Cathy lors de son aventure. Dans ces deux éléments nous avons des adresses de sites web et numéros de téléphone, qui ont été créés pour rendre l’histoire encore plus vraie.
J’ai été bluffée par l’ensemble de l’objet : dans les papiers on trouve de vieux articles, de vieilles lettres manuscrites, et le tout paraît réel. C’est vraiment très bien fait. Tout comme les croquis sur le carnet de Cathy. On a vraiment l’impression qu’elle les a dessinés sur « notre » exemplaire au stylo-bille.
Cependant, j’ai feuilleté ces éléments avant ma lecture, et non pas pendant. J’avais encore quelques souvenirs de ce que j’en avais lu, ce qui m’a suffi. Mais je pense que ça aurait été mieux que je suive au fur et à mesure de la lecture et que j’utilise les numéros de téléphone quand ils étaient donnés. J’ai voulu les composer une fois le livre terminé mais non seulement les numéros avaient changé (ce sont des numéros commençant par 01, indicatif d’Ile-de-France, donc payants, contrairement aux 0 800 d’avant) mais il fallait des codes secrets pour accéder aux messageries de Cathy et Emma (je ne suis pas allée au-delà de leurs numéros). Or je les ai peut-être croisés lors de ma lecture, mais une fois le livre fermé je n’ai pas su me souvenir où j’aurais pu les voir… Et comme l’histoire était terminée je n’ai pas eu envie de replonger dans le journal pour chercher… Donc un conseil : testez les numéros de téléphone quand vous tombez dessus, tous les indices (même s’ils ne sont pas vraiment très importants) peuvent renforcer notre intérêt.

L’histoire en elle-même est assez banale, j’en étais même un peu déçue, car les moments où elle s’embarque dans certaines situations ne faisaient finalement pas réels. La liaison entre tout ça m’a dérangée. Mais le coup de théâtre de la fin m’a revoir mon jugement. On rame un peu au début, on ne sait pas trop où l’on va et si on a vraiment envie d’y aller, et au final… Sacrée surprise qui nous donne envie d’en savoir plus.

Cathy est une sacrée fille, je l’ai bien appréciée, elle n’a pas froid aux yeux ! Emma est plutôt l’inverse. Mais il faut bien ça pour tamiser le tempérament de Cathy ! Et son homme, « V » ou Victor, apparaît un peu étrange mais somme toute bien sympathique.

Je l’ai terminé il y a moins d’une heure. J’en ressortais un peu déçue, mais avec une envie de savoir la suite. Le temps s’écoule, j’écris ma chronique, et maintenant je me sens plus positive sur cette lecture qu’avant. J’ai quand même passé un bon moment. Et je vais trouver le moyen de me procurer la suite ! Et cette fois je suivrai les indices au fur et à mesure. Mon opinion en sera plus fiable.


mercredi 10 octobre 2012

Cornes de Joe Hill


416 Pages

21 Septembre 2011
JC LATTES



Ignatius Martin Perrish passa la nuit ivre, à faire des choses terribles. Il se réveilla le lendemain matin avec une terrible gueule de bois et… une paire de cornes qui lui sortait des tempes. 

Au début, Ig croit que les cornes sont une hallucination, celle d’un esprit malade, rongé par la colère et le chagrin. Cela fait un an que Merrin Williams, sa bien-aimée, a été violée et tuée dans des circonstances inexplicables. Depuis, reclus dans sa solitude, il vit un enfer, et il a plus de raisons qu’il n’en faut pour sombrer dans la dépression. Pourtant les cornes sont on ne peut plus réelles. 
Jadis, Ig le vertueux faisait partie des privilégiés : né dans une famille riche, second fils d’un musicien renommé et frère cadet d’une star montante de la télé, il avait la sécurité, l’aisance, une place reconnue au sein de sa communauté. Ig avait tout pour être heureux, plus encore il avait Merrin et un amour réciproque, auréolé de magie, fondé sur les mêmes rêves. Mais la mort de Merrin a tout détruit. Seul véritable suspect, Ig n’a pourtant jamais été accusé ni jugé. Et donc jamais innocenté. Pour le tribunal que constitue l’opinion publique de Gideon, sa ville natale du New Hampshire, Ig aura beau dire ou faire, il est et restera toujours coupable, car ses parents riches et influents ont exercé des pressions pour faire boucler l’enquête. Il est abandonné de tous, Dieu y compris. De tous, sauf de son démon intérieur… Et voilà qu’Ig se retrouve soudain doué d’un nouveau pouvoir, assorti à son nouvel aspect et tout aussi terrible, un macabre talent qu’il compte bien utiliser pour retrouver le monstre qui a tué Merrin et détruit sa vie. Être bon, prier… tout ça ne l’a mené nulle part. Il est temps de prendre sa revanche… Il est temps de donner sa part au diable…




Alors là, coup de cœur EnOrMe !!!!! J’ai terminé ce livre il y a 3 jours et je suis encore sous le choc  de l’histoire ! A savoir que Joe Hill est le fils de Stephen King. Je l’ai su après avoir démarré ma lecture, et je me disais justement que j’avais déjà eu ce sentiment d’être comblée par une lecture, de connaître cette folie et cette manie de tout décrire dans les moindres détails (ce qui ne me plait pas toujours). Et c’est là que j’ai fait le rapprochement. J’avais l’impression de me retrouver en train de jubiler devant un roman de Stephen King. Mais attention ! Je ne veux pas dire là qu’ils sont pareils. Non. Chacun a son style, je ne veux pas faire croire que c’est du copiage.

Il y a une force dans les mots, dans les situations, dans les descriptions, dans les personnages qui m’a vraiment impressionnée. Peut-être n’est-il pas encore au point à tout niveau, comme je l’ai souvent lu dans des critiques sur le web, mais pour ma part je n’ai pas été gênée le moins du monde par ça ! Je ne m’en suis pas rendue compte en fait. Je vais être honnête et dire ce que j’ai réellement ressenti à la fin du roman : il était PARFAIT. Ou peut-être PARFAIT POUR MOI. Durant ma lecture, et en fermant ce livre, je me suis sentie remplie. J’ai du mal à l’expliquer en fait… Comblée peut-être serait le mot. Je me sens assez prétentieuse d’écrire ça, mais je crois que c’est juste. J’ai toutefois peur que vous placiez la barre très haute en lisant mon commentaire. S’il vous plait, ne placez aucune barre, ne pensez pas que c’est le fils d’un génie. Pensez que vous devriez passer un agréable moment de lecture. Tout simplement. Et venez m’en parler après. J’aimerais vraiment avoir votre avis.
Comblée car Joe Hill a répondu à toutes mes questions, que les réponses soient folles ou raisonnées. Il a exploré des voies assez tordues, et j’ai adoré sa façon de raconter tout ça. Outre les moments où son vocabulaire est très (trop) cru (je n’adhère pas trop à ce niveau car ce n’était pas vraiment obligatoire à ce point-là par moment…), le reste était exquis dans mon imagination. L’auteur m’a plongée dans l’histoire dès la première page. Il faut dire que le chapitre 1 est très accrocheur. On apprend d’emblée qu’Ig, notre « héros », a fait des choses terribles lorsqu’il était ivre, la nuit précédente, et se réveille avec des cornes. Quelques pages plus tard on apprend que ces protubérances lui donnent le pouvoir de faire dire la vérité aux gens rien qu’en les touchant. Personnellement, une entrée comme ça, j’adore ! Et depuis la toute première page, je ne pouvais plus décrocher. J’ai lu ce roman dans le cadre d’un marathon de lecture qui devait être de 3h, et que j’ai dû prolonger de 3h, puis faire un autre marathon de 3h le lendemain pour le terminer (j’ai aussi lu dans mon lit, tellement il était dur de le lâcher). Je me sens encore toute emballée en écrivant cette chronique. Je suis passée par tellement de sentiments !!!

Je ne suis pas quelqu’un de croyant, mais je n’ai jamais été gênée de la place qu’avait la religion et les croyances dans cette histoire. Tout prend son sens au fil des pages. Tout est important, tout est nécessaire à notre connaissance.

Les personnages de ce roman : ils sont très forts en personnalité, en caractère. Là encore Joe Hill a tapé dans le mille. Il a vraiment tout approfondi, peut-être un peu trop parfois (j’avoue avoir survolé certains passages) mais son but est de nous faire plonger dans son univers vraiment surréaliste. Ignatius est un homme qui m’a passionnée, tourmentée. J’espérais une issue toute particulière pour lui. Au final, l’issue est toute autre mais je l’ai profondément aimée. Merrin est aussi une personne qui se dévoile au fil de l’histoire à travers les retours en arrière. Au départ je ne savais que trop penser de cette femme, au final elle m’a profondément émue et m’a fait entièrement revoir mon jugement à son égard, et m’a aussi fait revoir certains passages où j’aurais pu mal la juger.

Si je le voulais, ma chronique serait bien longue encore… Mais je vais être raisonnable, m’arrêter là. Mais un conseil : si vous aimez le style farfelu de Stephen King, découvrez « Cornes » de Joe Hill. Vous ne devriez pas être déçus !



mardi 9 octobre 2012

La Sélection de Kiera Cass

Éditions Robert Laffont 
Collection "R"
Sorti le 12/04/2012
343 pages


Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer leur destin misérable contre une vie de paillettes et de pierres précieuses. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?




J’ai lu que ce roman faisait partie de la catégorie « Dystopie ». Récemment j’ai lu 3 romans de ce genre et pour ma part la lecture en fut plus agréable, moins tendue, moins « dystopique » que mes précédentes. Et c’est peut-être pour ça que je me suis facilement laissée emportée par l’histoire. Elle est légère, il n’y a rien d’abracadabrant. Les règles de cette nouvelle ère ne sont pas aussi « énormes et folles », comme bien souvent dans ce type de lectures.

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est l’idée de base : on se sent vraiment dans un jeu de téléréalité : 35 jeunes demoiselles sont retenues pour le titre de princesse du royaume au côté de Maxon, un prince peu connu de tous.  Peu connu car, des yeux de l’héroïne America, on découvrira un homme simple, à l’écart de beaucoup de choses, et qui ne demande qu’à être aimé… Mais l’on se demandera tout au long de ce roman si ce qu’on nous dévoile petit à petit n’est pas qu’un jeu de rôles, ou si les caractères sont-ils bien propres aux personnages ?
America est une personne que j’ai bien appréciée, on arrive à bien la cerner et j’ai bien aimée la voir se dévouer, se battre pour ses idées. Quant à Aspen… Franchement il ne m’inspire rien d’intéressant du tout ! Je préfère voir l’histoire évoluer entre le prince et Ame !

America Singer est sélectionnée pour cette place, va être comme chacune sollicitée par les caméras, car elles doivent toutes être connues du public, ainsi que du Prince, qui doit se faire sa propre opinion et éliminer des participantes petit à petit. America a un raisonnement et une honnêteté qui va plaire à certains, et fortement déplaire à d’autres. Pour ce qui est de la fin… Ce n’en est pas une car il y a une suite, mais le plus dur est que l’on reste VRAIMENT SUR NOTRE FAIM !!! Quelle fut ma surprise de tourner la page et de voir qu’elle était blanche ! Non non non ce n’est pas possible !!! LA SUITE VIIIITE !!!

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé l’histoire. Il y a une certaine fraîcheur qui m’a plu. L’histoire est certes au final simple, en tout cas plus que je ne le supposais, mais les petits rebondissements que l’on rencontre donne de l’intérêt à notre lecture du début à la fin. Et la couverture donne un petit plus au livre je trouve, pas vous ?