mardi 8 janvier 2013

La nuit je suis Buffy Summers de Chloé Delaume


128 pages

éditions ère
12 octobre 2007




L'hôpital psychiatrique dans lequel vous séjournez est en proie à l'agitation. Vos voisins de cellule sont fébriles, le personnel soignant tendu ; les rumeurs se répandent, les incidents se multiplient. Vous ne voyez pas le rapport entre le trafic d'organes orchestré par l'infirmière en chef et la dénommée Buffy Summers aka la Tueuse, héroïne de série télévisée. Pourtant vous allez devoir enquêter, survivre, et peut-être même sauver le monde. Enfin si vous êtes prêt à jouer. Après Corpus Simsi et Certainement pas, Chloé Delaume poursuit son exploration du jeu en littérature. S'inspirant des traditionnels livres dont vous êtes le héros, La nuit je suis Buffy Summers est un roman interactif où humour, fantastique et détournements littéraires proposent au lecteur de singulières pérégrinations en terre d'amnésie.


J’adore le concept des Livres Dont Vous Etes Le Héros. Ces livres ont eu une importante place dans ma jeunesse. Je me suis refait une petite collection quand ils en ont ressorti il y a quelques années. Alors lorsque l’on m’a proposé de lire un livre sur ce même concept, mais totalement différent, j’ai sauté sur l’occasion ! Je dis totalement différent car ce livre-là est fait pour les adultes, et non pas pour les enfants comme le sont ceux de la collection.

J’ai fait 2 parties. Cela m’a permis d’explorer plusieurs voies, et de lire je dirais 2/3 du livre. Mon bilan est positif, mais pas unanime. Je ne sais pas comment j’ai fait pour la première partie, mais je suis rapidement arrivée au final, sans mourir, en empruntant des raccourcis apparemment… Je me suis donc sentie assez frustrée. J’ai retenté l’histoire, et les voies que j’ai empruntées furent plus concluantes ! Le dénouement arriva bien plus tard, je ne suis pas morte une seule fois, et j’ai fait des rencontres bien sympathiques. Mais ce qui m’a tout de même gênée, ce sont les écrits en général. Un coup c’est nous l’héroïne qui parlons, l’autre coup c’est un gars cité dans le précédent paragraphe (si vous souhaitez emprunter telle destination avec X, allez en 30) qui nous parle d’emblée, mais il faut bien suivre… et je me suis souvent demandé qui parlait. Ca m’a un peu freinée à force. Même dans un seul paragraphe, on passe d’une personne à une autre, mais on ne le comprend pas tout de suite, c’est en continuant de lire que l’on déduit qui parle. Cela n’arrive pas partout mais j’ai quand même rencontré ce cas pas mal de fois… Une autre chose qui m’a dérangée, ce sont les phrases pas terminées. Je commençais à lire une phrase et elle se terminait d’un coup, on sentait qu’il manquait des mots car ce n’était pas cohérent. Par exemple (p.80) : « RG essuie ses lunettes. Il lui faut éclaircir ce point, d’autant que. » Voilà ce qui m’a gêné. Pour moi il manque des bouts de phrases, mais j’imagine qu’il y a quelque chose que je n’ai pas compris (et j’ai l’air d’être la seule).  J’avoue aussi que j’ai trouvé certains passages assez lourds, lorsque l’on feuillette des encyclopédies… Au bout d’un moment j’ai survolé certains paragraphes car je ne me sentais pas intéressée par ce qui était écrit.

Malgré tous ces points négatifs, j’ai aimé me plonger dans ce livre, l’auteure a beaucoup d’imagination, et parler comme ça des personnages de fiction, c’était bien drôle ! Je le conseille à ceux qui ont aimé les Livres Dont Vous Etes Le Héros, c’est une approche à la fois semblable et différente de cette collection.

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