lundi 29 juillet 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (31)


Il s'agit d'un rendez-vous initié par Mallou, puis Galleane  a repris le flambeau.

Le principe est simple : Je vous fais part de mes lectures de la semaine passée, celle qui est en cours, et les prochaines prévues. Ensuite, à vous de me faire part des vôtres, ou de commenter les miennes !

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Ce que je suis en train de lire



Mes prochaines lectures



Et vous, que lisez-vous ?


vendredi 26 juillet 2013

Orgueil et préjugés (texte abrégé) de Jane Austen

256 pages (texte abrégé)
3 juillet 2013
Black Moon


Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.

J’ai démarré ma lecture assez difficilement. J’ai toujours beaucoup de mal à lire des classiques de cette époque. Mais j’ai bien entendu persévéré car, bien que ce ne soit pas le roman intégral, je voulais connaître cette histoire dont on me parle tant !

Mon souci est que, selon moi, le fait de n’avoir que la moitié de l’écrit de Jane Austen joue beaucoup dans mon jugement. C’est une lecture pour le lycée ou le collège, et lire un condensé de la sorte m’a été assez pénible. On sent que les faits sont survolés, il manque toute l’atmosphère… C’est bien d’un côté, car je connais le propre de l’histoire sans avoir perdu trop de temps dans les descriptions (qui, pour ceux qui me connaissent, ont tendance à m’exaspérer quand tout est trop précis, trop expliqué…) mais il manque l’âme du roman. Même si je n’ai lu que cette version, je me suis bien rendu compte qu’il manquait l’essentiel…

Pour ce qui est de l’histoire, elle est fort plaisante. Tout est dans la subtilité des dialogues, les analyses, remplaçant l’action que l’on trouverait dans d’autres romans tout aussi intéressants. Je n’ai toutefois pas été transcendée par l’histoire, et cela vient contredire bon nombre de lecteurs hommes ou femmes. C’est aussi pour ça que je pense qu’il manque l’âme du roman. J’ai l’habitude des récits englobés par leur environnement, le contexte, et je pense que décrire mon avis ici est difficile. Mais j’ai surtout envie de lire le texte intégral maintenant, pour avoir une réelle opinion !

Ce que je peux dire de positif, en tout cas, c’est qu’il ravira les jeunes lecteurs ! C’est très accessible et la romance n’est pas mièvre.

En tous les cas, je remercie vivement les Editions Black Moon de m’avoir confié ce roman en partenariat.


mardi 23 juillet 2013

Timeville de Tim Sliders

380 pages
15 novembre 2012
Fleuve Noir


David Cartier fait partie de ce petit groupe de chefs étoilés parmi les plus réputés de la planète – même s’il est vrai que lorsqu’il apparaît dans la presse c’est beaucoup moins à ses fourneaux qu’au bras de ses conquêtes. Anna Cartier est une brillante chirurgienne qui élève Agathe, leur adolescente, et Tom leur petit garçon. Seule depuis que son mari David parcourt le monde pour ouvrir ses restaurants et qu’ils ont décidé de divorcer. Ce soir justement, David est venu signer les papiers du divorce. Il est resté dormir à la maison – sur le canapé – avant d’attraper un avion le lendemain pour New York. Mais lorsqu’il se réveille au matin, s’il reconnaît bien la maison dans laquelle il a vécu, il n’en reconnaît plus le décor et ne trouve plus son téléphone portable. Et il n’est pas au bout de ses surprises. Un hurlement provient de la chambre d’Agathe qui vient de découvrir sa nouvelle coiffure de lionne et ne comprend pas pourquoi elle porte un immonde tee-shirt sur lequel est écrit Duran Duran. Quant au petit Tom il se demande pourquoi la TV n’a que trois chaînes et où sont passés ses DVD préférés. Il n’y a qu’Anna qui semble comprendre l’impossible réalité. La petite famille a tout bonnement voyagé dans le temps et va devoir cohabiter à nouveau pour une durée indéterminée… au tout début des années 80, précisément à l’époque où Anna et David se sont rencontrés et se sont juré un amour éternel… Qui les a envoyés là et pourquoi ? Et surtout comment feront-ils pour retourner en 2012 ? Bienvenue dans la mystérieuse Timeville ! La ville de tous les temps et de tous les possibles…


Timeville s’élabore sur le thème du voyage dans le temps. C’est un thème que j’apprécie particulièrement. Je ne suis pas une férue de ces lectures quand même, mais j’ai toujours plaisir à me plonger dans ce genre. Et là, Tim Sliders nous ramène 33 ans plus tôt, lorsque j’avais 2 ans en réalité. Et faire une revisite de tout ce que j’ai côtoyé dans mon enfance, cela ne pouvait que me conquérir…

Merci Mr « bel inconnu » Sliders. Car cet écrivain a utilisé un pseudonyme pour ce roman, et j’aimerais vraiment savoir qui il est. Vous m’avez fait passer un excellent moment ! Et d’après ce que j’ai lu, ce livre est le début d’une saga ! Tant mieux, car la fin ne nous explique pas tout sur tout le monde, et l’on ferme le livre content mais frustré.

Je ne suis pas loin du coup de cœur. Mais il manque quelque chose. Je pense que cela vient du fait que tout va trop vite à Timeville. J’aurais aimé voir les enfants réellement évoluer, plus de choses se passer dans le travail d’Anna, peut-être plus de tentatives pour changer le futur… Mais sinon, l’histoire est une vraie douceur, elle se lit très vite, l’ensemble est vif et agréable. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir durant ces quelques jours.

La couverture, en plus du thème, a clairement joué en faveur du roman, en ce qui me concerne. C’est un petit délice de plus… En 1980, exit les sms et bonjour les boules de papiers en classe pour se parler quand le prof est tourné. C’est un des faits dans le roman qui m’a le plus marqué. Oui, je suis une maman d’enfants en bas âge, alors je ne m’imaginais même pas que les ados d’aujourd’hui communiquaient par sms à ce point ! Et la télé à 3 chaînes, sans télécommande, le téléphone à cadran… Il y en a des choses mémorables citées dans ce livre, et c’est ce qui lui donne tout ce charme.


Merci beaucoup au Club de Lecture et aux Editions Fleuve Noir pour ce partenariat ! J’ai vraiment été ravie de ma découverte !


vendredi 19 juillet 2013

Le dernier jour de ma vie de Lauren Oliver

480 pages
29 mai 2013
Le Livre de Poche Jeunesse


« Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Comment vous habilleriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour sauver votre vie ?

Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une côte de popularité illimitée. 
Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt sept chances. Sept jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Sept occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure.
Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ? »


Attention : gros coup de cœur ! Je suis bien contente d’avoir suivi les avis de bon nombre d’amis blogueurs ! Ce livre est une pépite. Et ce que j’aime, c’est qu’on pourrait croire qu’il n’est destiné qu’aux jeunes. Mais en fait pas du tout. Il nous fera juste retrouver notre passé de lycéen-étudiant fêtard et on sera forcé de s’identifier à l’un des personnages à un moment donné. Et qui dit s’identifier dit s’imprégner du drame de Samantha. Revivre sa dernière journée de vie jusqu’à ce qu’elle comprenne ce qui cloche et doit être modifié pour que la boucle soit bouclée.

On a l’impression d’un remake d’Un Jour Sans Fin, ce qui peut être juste pour l’idée de base, mais l’histoire se détache petit à petit de ce qu’on a pu lire et voir sur le sujet. Je m’attendais à du déjà-vu, mais Lauren Oliver impose très bien ses idées, et cela par une histoire qu’elle s’est très bien appropriée.

Ce qui m’a beaucoup plu : la personnalité de Samantha qui change petit à petit. De l’adolescente pimbêche, elle se rendra compte de ses erreurs et cherchera à arranger les choses, toujours un peu plus chaque jour revisité.

Durant à peu près les 100 premières pages, j’ai eu du mal à m’intéresser à la vie de ces filles. C’est tellement peu moi ! Je ne voulais pas me lancer dans un livre de ce genre, alors je me sentais un peu déçue… Mais j’ai tout de même persévéré, car les commentaires étaient unanimes : ne pas se fier à la première partie longuette et être patient. Et puis je me suis retrouvée embarquée dans une histoire qui m’a profondément touchée. Kent est un jeune homme qui a tout pour lui, Samantha aussi, et on espère que tout va se terminer selon nos souhaits.

J’aurais aimé une fin différente, mais cela aurait fait bizarre. Celle-ci est digne du roman, tout s’est embriqué au fur et à mesure, et cette fin arrive comme une évidence.

Ce roman est un vrai coup de cœur, et je l’ai largement préféré à Delirium (tome 1), une de mes lectures précédentes.

Je remercie beaucoup Le Livre de Poche Jeunesse de m’avoir confié ce partenariat.


mercredi 17 juillet 2013

La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost

416 pages
26 avril 2013
Editions FOLIO



On s'amuse ferme en découvrant l'histoire vraie de ces deux années de séjour, aussi épouvantables qu'hilarantes, aux îles Kiribati, petite nation perdue au fin fond du Pacifique Sud - qui pourrait bien être le pire endroit du monde. A vingt-six ans, Maarten Troost - qui s'ingéniait à différer son entrée dans la vie active en accumulant les diplômes universitaires inutiles, avant d'enchaîner les boulots intérimaires - décide de partir pour Tarawa, un lointain atoll du Pacifique, capitale de la république des Kiribati. L'idée de tout laisser tomber et de s'en aller au bout du monde paraît d'un romantisme échevelé à ce jeune homme déboussolé, mais incapable de tenir en place. Comme quoi, tout le monde peut se tromper. La vie sexuelle des cannibales retrace l'épopée désopilante qui commence dès que Troost découvre que Tarawa n'est pas le paradis tropical dont il rêvait. Passant d'une mésaventure cocasse à la suivante, il doit faire face à une chaleur inexorable et étouffante, à tout un assortiment de bactéries meurtrières, à une mer polluée, à des poissons toxiques - le tout dans un pays où la seule musique que l'on peut entendre, à des kilomètres à la ronde, n'est autre que 'La Macarena '. Avec son amie, la vaillante Sylvia, ils vont passer leurs deux années à se battre contre des fonctionnaires gouvernementaux incompétents, contre toutes sortes de créatures d'une taille inquiétante, contre les caprices de l'électricité locale et contre des choix alimentaires plus que limités (sans parler de la consternante 'crise de la bière ') ; et à s'accommoder, aussi, d'un étrange assortiment de personnalités du cru, parmi lesquelles figurent 'Semi-Fredo ', dont les facultés mentales ont été quelque peu diminués par les abus de substances variées, et le poète lauréat autoproclamé du pays (un Britannique plus porté sur les verres, petits et grands, que sur les vers) .Avec La vie sexuelle des cannibales, Maarten Troost nous offre un des récits de voyage les plus originaux et les plus drôle de ces dernières années - un récit qui permettra au lecteur de mieux apprécier certains produits courants de la vie moderne, le café, les douches à volonté ou la presse à scandale, par exemple. Et qui pour une fois le laissera soulagé d'avoir vécu cette aventure par procuration. 


Roman très original, aux personnages attachants, et honnêtement j’aurai plaisir à le relire !

Quoi de plus incroyable que de s’installer sur un atoll en penser mener une vie de rêve durant les deux ans de travail imposé de sa femme ! Tout le monde voudrait saisir une telle chance ! Notre auteur et sa future-femme l’ont fait ! Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises… Ils vont apprendre beaucoup de choses à leurs dépens. Ils vont devoir gérer une vie dépourvue de tout ce qu’ils avaient connu dans la civilisation américaine. Le manque d’eau, une chaleur constante et atroce, la mer totalement dégoûtante, des coutumes assez atypiques, La Macarena comme unique chanson sur toute l’île… Ils vont avoir de grosses difficultés d’adaptation. Mais ce que j’aime dans ce livre, c’est qu’au bout d’un certain temps, il y a revirement de situation. Ils parviennent à vivre au quotidien, et non plus survivre. La personne qui était avant eux a quitté l’île dans un piteux état, en essayant de les mettre en garde. Du coup, on pense fortement que nos héros vont déprimer jusqu’à supplier de retourner dans leur vraie vie. Mais cela ne se passera pas comme ça.

Il y a une vraie force dans ce récit autobiographique. J’ai vraiment beaucoup aimé. Contrairement à pas mal de lecteurs, je ne me suis cependant pas surprise à rire, mais sourire vraiment très très souvent.

Le dénouement de l’histoire m’a rendue admirative, je n’en attendais pas autant, et cela a rendu mon impression encore plus positive.

Quant à l’épilogue… Il fallait absolument qu’il y figure ! Ces 16 dernières pages furent un réel bonheur, et j’ai laissé un rire s’échapper, rien que cette fois.

J’ai grandement envie de découvrir les autres romans de cet auteur. La narration est excellente (tout comme la traduction à mon sens), on se sent complètement immergé dans les situations, et sa façon de décrire ses sentiments et ceux de sa femme… c’est ce qui rajoute une touche encore plus humaine à l’ensemble.

Je ne regrette absolument pas ma lecture. Cela n’est peut-être pas arrivé jusqu’au coup de cœur, mais j’ai tout de même vraiment aimé.


Ce livre a été lu dans le cadre de la Masse Critique de Babelio. Je les remercie donc grandement, ainsi que les Editions Folio.




vendredi 5 juillet 2013

Le garçon d'en face de Meg Cabot

400 pages
29 mai 2013
Bloom / Hachette Romans



Célibataire, Melissa tient la rubrique des potins d’un quotidien new-yorkais. Lorsque sa voisine de palier est agressée et se retrouve à l'hôpital, Mélissa propose de veiller sur son 3-pièces et son danois. Vite débordée par l'animal, elle appelle à la rescousse le neveu de sa voisine qui promet d'occuper l'appartement. Mais celui-ci se fait remplacer par un ami : le jeune homme qui tient la rubrique "people" du quotidien concurrent. Entre Melissa et son voisin, la guerre est déclarée...



Tout d'abord, je souhaite remercier Hachette Romans pour ce partenariat.

Ce roman est une réédition. Il est sorti en 2007 sous le titre « Melissa et son voisin ».



Je n’avais lu que Abandon de Meg Cabot. Autant dire que c’est un style totalement opposé ! Ici nous avons droit à de la chick-lit sous forme de conversations par emails. Ce n’est pas un livre exceptionnel, mais l’histoire, l’écriture, tout a beaucoup de charme. Même si l’on a l’habitude des histoires où l’un se fait passer pour un autre, tombe amoureux et doit cacher la vérité pour souhaiter la dire plus tard, pour que quelqu’un au final le fasse à sa place (vraiment l’histoire clichée), ici c’est raconté avec finesse, drôlerie, et les choses ne se passent pas forcément comme on le croirait. J’ai aimé la plupart des passages,  des situations. J’ai une préférence pour les courriels de Vivica.

Contrairement à certains commentaires que j’ai lus, je n’ai pas trouvé que les personnages étaient très caricaturaux, poussés à l’extrême. Au contraire, je les ai trouvés justement élaborés, intéressants, drôles parfois, sans aller dans l’excès.

Le fait que ce soit des échanges par mails est assez sympathique. On passe à la nouvelle ère ! C’était drôle de connaître certaines situations après qu’elles aient été vécues ! La seule chose qui m’a plutôt bien dérangée : l’absence de repères dans le temps. Cela aurait été bien plus agréable d’ajouter la date et l’heure en début de mails. Sans ça, on se perd souvent, on pense que l’écrit se fait de suite après le précédent mail alors qu’il y a plusieurs jours entre. Ou au contraire, des mails s’enchaînent entre collègues, peut-être même plusieurs écrits en même temps. Mais, honnêtement, c’est la seule chose que je peux reprocher à ce roman. Meg Cabot nous a livré là une histoire fraîche, légère, vive, comme il fait du bien de lire entre deux histoires complexes et sombres.


mercredi 3 juillet 2013

Nés à Minuit (T3) de C.C. Hunter

458 pages
Michel Lafon
27 septembre 2012



Entrez dans Shadow Falls, un camp pour adolescents aux pouvoirs surnaturels. Ici l'amitié prospère, l'amour vous prend par surprise, et nos cœurs possèdent la plus grande magie de tous.

Kylie Galen veut la vérité, autant mauvaise qu'elle soit. La vérité sur sa vraie famille, sur le garçon avec qui elle est, et la vérité sur ces nouveaux pouvoirs. Mais, elle est sur le point de découvrir certains secrets qui peuvent changer sa vie pour toujours... et pas toujours pour le meilleur.

Juste au moment où elle et Lucas sont finalement proches, elle apprend que sa meute leur interdit d'être ensemble. Était-ce une erreur de le choisir au lieu de Derek ? Et ce n'est pas juste une romance qui trouble Kylie. Un fantôme amnésique vient la hanter, et lui délivre un avertissement épouvantable, quelqu'un vie et quelqu'un meurt. Comme Kylie se démène pour percer le mystère et protéger ceux qu'elle aime, elle découvre enfin la vérité sur son identité surnaturelle, qui est bien plus différente et étonnante que ce qu'elle n'avait jamais imaginée.



Voici mon préféré des 3 tomes ! Et je sais que ce n’est pas le dernier de la saga, alors ça promet de belles choses et de beaux rebondissements !

Je lis pourtant qu’il y a certains lecteurs déçus par ce tome, or j’ai trouvé qu’il répondait mieux aux questions que l’on pouvait se poser, et que l’action est bien plus intéressante ! Maintenant que le décor est planté, on commence à vraiment entrer dans le vif de l’aventure.

Il est vrai qu’il y a quelques longueurs, et qu’une bonne centaine de pages aurait pu être supprimée. Mais contrairement à d’habitude, outre le meublage qui ne fut pas aussi conséquent que dans les autres livres Young Adults, j’ai réussi à me prendre totalement dans l’histoire. Ce n’est pas un chef d’œuvre, certes, mais c’est fortement plaisant à lire.

Côté cœur, notre héroïne devrait se décider à la longue… C’est bien la seule chose qui a tendance à m’ennuyer. Les triangles amoureux, ça va un moment…

Les personnages sont bien entendu plus étoffés. On apprend finalement la nature de Kylie, elle devra faire face à un fantôme et essayer de trouver qui il est et qui doit « trépasser ».

En conclusion, j’ai passé un bon moment, voire un très bon. Je l’ai lu il y a près de 6 mois, alors quelques souvenirs s’effacent tout de même… En tout cas, je serai ravie de lire le tome 4 !

Et, juste pour le plaisir, voici la couverture :



Toujours aussi belles, celles de cette série...


lundi 1 juillet 2013

Delirium T1 de Lauren Oliver

456 pages
2 février 2011
Black Moon



Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue... Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique d’abandonner ses certitudes… 
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge.


Voici un énième livre de dystopie. Je continue à me risquer dans ce domaine. Mais je ne fais pas comme l’année dernière, je me plonge dans d’autres genres littéraires pour réussir à tout apprécier. Car même si j’ai un peu mis ce style de côté, je me souviens toujours de mes précédentes lectures et je revois le schéma récurrent. De ces romans mélangés au style jeunes adultes : un nouveau monde des centaines d’années plus tard que le nôtre, un fléau est apparu, la fille est l’héroïne, elle est amoureuse d’un (ou deux) homme(s), et à la fin du tome 1 les choses vont basculer. La mère ou le père est impliqué, la fille va devoir faire un choix (souvent côté amour) et une catastrophe termine le livre, pour amener le lecteur à vouloir à tout prix connaître la suite. Il est clair que c’est agréable ces histoires sans prise de tête, mais ça manque souvent d’originalité…

Hormis cela, j’ai tout de même passé un bon moment. Prendre l’amour comme fléau de l’humanité, c’était intéressant, et cela m’a poussée à vouloir savoir comment l’héroïne allait se dépatouiller de toute cette histoire. J’espérais qu’elle ne tomberait pas amoureuse, pour changer un peu des autres romans. J’avoue que je n’ai pas trouvé les idées trop novatrices non plus, on s’attend un peu à tout ce qui va se passer, excepté une chose pour ma part, et c’est ce qui m’a beaucoup plu dedans. Ca donne beaucoup de valeur à l’histoire et à cause de ça, j’ai fortement envie de lire la suite ! Mais vais-je en avoir le temps ? Car oui, j’avais dit que j’arrêterais les sagas, mais au final c’est très dur car on en est envahis !!!


En tout cas, je le conseille fortement à tous les férus de dystopie. Les personnages sont agréables, tout comme l’écriture de l’auteure. Vous passerez forcément un bon moment !