mercredi 15 janvier 2014

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig

126 pages
Le Livre de Poche


Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.


Je n’ai lu que La Confusion des Sentiments de Stefan Zweig avant ça et je me souviens à quel point cette histoire m’avait marquée. Et même si j’ai apprécié Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, j’ai ressenti moins de choses. Peut-être est-ce dû au fait que l’histoire était nettement plus courte.

Ceci étant, Stefan Zweig écrit un point de vue de femme avec un ton très juste. Cette narration est très prenante car il est facile de s’identifier. C’est un auteur d’une grande sensibilité et qui semble avoir compris le plus profond de la femme. En tout cas, il a écrit là une œuvre qui montre le grand écrivain qu’il fut !

L’histoire de cette femme, ses 24h qui l’ont vue passer par différents sentiments, et tout cela à cause d’un homme et de sa détresse… Et qui aura mis tellement d’années à réussir à se confier… C’est tellement vrai, criant, et même sans se l’avouer on doit être très nombreux à comprendre cette personne et peut-être même se comparer à son passé. 


1 commentaire: