dimanche 2 mars 2014

Mange, prie, aime d'Elizabeth Gilbert

512 pages
13 mai 2009
Le Livre du Poche


A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction... S'ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu'elle s'est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie", en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur... Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l'inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d'émotions et d'expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi...


Réussir à prendre sa vie en main de cette façon, je dis « chapeau ». On n’aurait pas tous le cran de chercher à recadrer sa vie. Du moins on n’irait pas aussi loin et on le ferait de différentes manières. Donc bravo à Elizabeth Gilbert de s’être prise en main aussi bien, et d’avoir réussi à se créer une vie plus en phase avec ce dont elle rêvait. Mais ce livre est une bible pour certains lecteurs, et un pavé pour d’autres.

Pour se lancer dedans, il faut d’emblée aimer ce qui touche à la religion, à la psychologie, à la méditation. Car le voyage que l’on s’apprête à faire ne sera pas de tout repos. On peut trouver beaucoup de réponses à nos questions au fil des pages, tout comme ce fut pour l’auteure, mais on peut aussi être très vite lassé par la longueur des faits, des voyages, des découvertes… Car il faut tout de même avouer qu’il ne se passe pas grand-chose durant ces 500 pages. Ce sont beaucoup de questionnements sur la vie de l’auteure, comme réagir, gérer ses émotions, découvrir la spiritualité, apprivoiser la méditation… Au bout de 100 pages, cela devient long. Passé le voyage en Italie, on a beau se dire « ouf », les longueurs seront présentes encore après.

Avoir une bonne centaine de pages de lecture en moins aurait été plus appréciable. Beaucoup de choses n’étaient pas vitales, et des répétitions s’installent un peu trop souvent. Les problèmes de la vie d’Elizabeth Gilbert sont tournés dans tous les sens, mais cela n’était pas forcément indispensable.

J’ai personnellement eu du mal avec ce livre. Trop long, trop difficile à digérer, et pourtant j’apprécie généralement ces domaines. J’aime beaucoup les films sur le bouddhisme par exemple. Mais ce fut mon premier livre de ce style, et c’était intéressant mais long et fatigant.

Je ne doute pas que l’histoire d’Elizabeth Gilbert aidera encore et toujours beaucoup de lecteurs. S’il est souvent qualifié de « bible » ce n’est pas pour rien. Pour ma part, je réitérerai sûrement l’expérience du sujet mais avec un tout autre auteur, c’est certain.

2 commentaires:

  1. Ca refroidit un peu...
    Au fait, tu es tagguée: http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2014/03/03/29349631.html

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  2. Oui, ça donne pas très envie. Je passe pour ce titre :)

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